Case Study

Prélude :

En mi-septembre, j'ai envoyé un recours suite à ma non finançabilité, pour n'avoir aucun regret. Un mois plus tard, j'ai reçu un appel d'une secrétaire de l'école qui m'a annoncé que j'étais repris. Je ne vous raconterai pas la tête que j'ai tiré, à 10h du matin, en plein travail dans une boulangerie. Je ne m'y attendais pas du tout. Petit problème, je ne m'y attendais tellement pas, que j'avais entre temps, trouvé un travail avec un cdd et que je ne pouvais pas résilier le contrat. J'allais donc commencer Iolce avec un gros bâton dans les roues; je ne pouvais pas venir en cours.

Iolce :

Le projet a donc commencé sans moi, me laissant sur le banc de touche. Mais ça n'a pas été une raison pour ne pas travailler. Dès que j'ai pu, je suis venu en cours. J'ai eu la chance de m'asseoir à côté du seul autre garçon qui semblait avoir lui aussi une passion pour les échecs. Grâce à lui, j'avais un groupe et Iolce pouvait commencer.

Avant même d'aller de regarder la conférence, je suis allé me renseigner sur qui était Alexandra Deschamps-Sonsino. Je voulais savoir à qui j'avais à faire. Et je n'ai pas été déçu. J'ai ensuite regardé la vidéo et lu la transcription. J'ai pu ensuite écrire mon résumé personnel. En parallèle, je commençais à chercher une idée de DA qui me plaisait.

Il a fallu que j'attende de tomber sur une photo d'Alexandra, provenant d'une autre conférence datant de 2016. J'avais alors une idée. Et c'était parti.

J'ai commencé à faire des essais de designs sur Figma. J'ai toujours eu du mal avec le design. Non pas que je n'aime pas ça, mais j'ai l'impression que mon œil n'a pas été formé à comprendre l'art. J'avance de plus en plus par sorte de palier. Je suis bloqué et sans une petite idée venue d' on ne sait où, je reste bloqué.

Le reste du design s'est fait petit à petit, petite idée par petite idée. Je retrouve la même frustration que sur mes anciens projets. L'envie de coder plus que de designer. J'ai envie d'essayer de mettre en code mes idées, sans forcément les tester. Mais non, on reste solide et on finit d'abord le design.

J'ai pû faire essayer mes designs à ma famille et à quelques collègues de travail. De prime abord, j'avais assez peur des retours. Et au contraire ça c'est bien déroulé. Quelques critiques mais toujours constructives. Ou je m'améliore, ou mes proches s'attendrissent.

Le code, ma partie préférée sans aucun doute. Même s'il a fallu, comme pour chaque blocus ou session d'examen, que je tombe malade. Ça m'a méchamment mis un coup au moral. Je n'aime pas travailler malade. Au moment où je vous écris ces lignes, je suis toujours souffrante. Dis comme ça, on dirait que ma fin est proche, je vous rassure, je vais bien.

Le code s'est bien passé. Je commence à avoir l'habitude de coder, donc aucune surprise sur ce projet.

Conclusion :

Le projet s'est déroulé de manière atypique, loin de l'école et malade sur la fin. Mais il n'en est pas moins que j'en suis content. Surtout parce que je commence enfin à comprendre ma manière de fonctionner sur des projets complets où je dois tout gérer de A à Z (contrairement à un projet comme Dataplay durant lequel je m'étais surtout concentré sur le code). Iolce m'a permis de me remettre dans le bainet j'ai hâte d'aborder la suite des projets de cette année.